Au fond de l’âme de tout homme se cache une sympathie et une émotion particulière pour ceux de sa race, un orgueil du milieu où il vit, une affection pour sa langue maternelle et le sol où il a grandi. Nous, les descendants des colons de la Nouvelle-France, devons être fiers de qui nous sommes et ce, sans compromis.
La gauche mondialiste évoque régulièrement la présence d’un prétendu racisme systémique voire pandémique partout en Occident. Que le suprématisme blanc prend de l’ampleur. Que l’extrême droite s’organise et inquiète. Que les minorités ethniques sont oppressées et considérées comme des citoyens de seconde zone. Et c’est sans compter les exercices répétés de victimisation. Le mondialiste, doctrine adulée de cette gauche décomplexée, fait partie du visage occidental depuis déjà quelques décennies. Le Québec n’y échappe pas. Petit à petit, notre paysage démographique change. Les Canadiens français du Québec, héritiers des pionniers qui surent bâtir une société nouvelle en français, se sent de plus en plus coincés entre le Canada multiculturel de Trudeau et la culture états-unienne. Ils ne reconnaissent de moins en moins dans ce Québec 2.0. Notre identité nationale s’est dénaturée à coups de tronçonneuses gauchistes et mondialistes. L’insécurité s’accentue, les conflits ethnoculturels également. Si le citoyen québécois moyen a su, à travers le temps, accepter bien malgré lui la manœuvre antidémocratique qu’est une immigration de masse imposée sans aucun débat, un point de non-retour fut franchi pour plusieurs d’entre nous, largement exaspérés par les abus de la rectitude politique et du mondialisme. Le mondialisme n’est pas qu’une lubie flyée de quelques philosophes gnangnans et idéalistes : c’est une arme politique, un instrument idéologique, en d’autres mots, un plan orchestré par une gauche fanatisée – et croyez-le ou non, assisté par une droite économique qui voit dans l’immigrationnisme un salut capitaliste, une manière d’importer de la main d’œuvre bon marché, facilement manipulable, disposée à travailler pour une bouchée de pain.
La montée en puissance des groupes nationalistes est le résultat d’années de frustration citoyenne et d’indifférence politique. Le patriotisme reprend vie et devient la réponse du peuple face à cette noyade migratoire institutionnalisé et programmé. Le nationalisme se veut être un mur ou un rempart vis-à-vis un mondialisme devenu fou. Les occidentaux de souche européenne souhaitent se faire entendre et reprendre le contrôle de leurs pays. La classe politique a visiblement trahi le siens. Les médias traditionnels, à la solde des gouvernements, suivent le pas comme de vulgaires chats de ruelle. Les élites sont atteintes elles aussi de ce mal moderne. L’antinationalisme s’est enraciné partout. L’infiltration gauchiste n’est pas anecdotique, elle est réelle, présente dans le milieu artistique, le syndicalisme, le système scolaire. Le sport professionnel s’affiche maintenant en tant que promoteur effréné de la diversité. La droite nationaliste, contrairement au narratif officiel, n’est ni xénophobe ni islamophobe. Elle aime sa nation et son histoire, tout simplement. Elle est victime d’une propagande sournoise d’une gauche régressive prête à tout pour gagner. C’est elle qui caractérise l’intolérance, celle de la haine et du mépris des autres, celle de la rage animale. Le peuple est, quant à lui, de nature ouverte et généreuse. Il a toujours accueilli l’immigration avec respect et dignité. Son reflet se retrouve dans la droite nationaliste. La lourdeur et la toxicité du climat social se conjugue à gauche, elle qui traite ses adversaires idéologiques d’égoïstes, de racistes ou de complotistes et qui est incapable de débattre et d’accepter que d’autres pensent différemment.
L’indignation de la gauche est à géométrie variable. Son discours doit être interprété à travers un prisme idéologique déformant. Les médias traditionnels usent de cette stratégie pour « conditionner » le peuple et pour servir de porte-parole gouvernemental. L’esclavagisme est devenu à l’été 2020 un thème qui rallia le gauchisme de type woke. L’esclavagisme qui, par ailleurs, se manifeste encore tristement dans le monde arabo-musulman, fut un prétexte pour faire rejaillir une forme débilitante d’ethnomasochisme occidental. Un révisionnisme historique qui désire effacer la moindre parcelle d’un soi-disant suprématisme blanc et jeter aux ordures tout personnage controversé – sous la lunette de la pensée dominante actuelle. L’histoire occidentale, sans distinction et sans contextualisation, a été mise à mal et pointée du doigt. Le regard de nos petits génies gauchistes n’a porté que sur des mœurs passées incompatibles avec celles d’aujourd’hui…une rigueur intellectuelle semblable à l’idiot du village. Une certaine gauche qui n’aspire qu’à provoquer, détruire, semer le chaos ; une anarchie bien ficelée dans une tentative de prise de pouvoir marxo-communiste. Elle espère ainsi imposer sa doctrine, remodeler le monde à son image, un monde que nous imaginons des plus orwelliens et cruels.
La gauche insiste et lève le ton pour s’assurer que les gens adhèrent à son message. Au Québec et partout en Occident, elle instrumentalise le racisme [imaginaire] et le perçoit comme étant généralisé – le seul racisme systémique présent chez nous se remarquera plutôt dans la pratique de la discrimination positive. Des accusations sans fondement d’une gauche qui trahira sa propre nation et sa propre civilisation pour arriver à ses fins. Une gauche réellement éprise de justice raciale et sociale se voudrait rassembleuse et inspirée par des émotions sincères et humaines. Cherchant l’unanimité et refusant tout dialogue – la gauche bobo a peur d’en découdre avec la droite nationaliste sachant incontestablement qu’elle se fera bouffer tout rond sur le plan idéologique et argumentaire – elle préfère jouer les matamores en tétanisant et ostracisant tout récalcitrant. Elle s’obstine sur des insignifiances et se cache sous de faux principes vertueux. Sa lutte au racisme n’a pour elle qu’un but : frapper sur l’homme blanc pour annihiler la civilisation occidentale, celle qui est pourtant à l’origine du progrès humain, celle qui a cessé l’esclavage. Une gauche tendancieuse et sermonneuse qui exerce un révisionnisme historique pour satisfaire sa soif idéologique mais qui ferme pourtant les yeux sur les horreurs que subirent au cours du régime britannique nos compatriotes canadiens-français des autres provinces, eux qui furent lâchement déportés, expropriés, violentés, privés d’écoles françaises et catholiques, traités comme des misérables ou des êtres inférieurs – les Amir Attaran ne vous parleront jamais du sort réservé à nos valeureux ancêtres et des luttes courageuses qu’ils entreprirent. Que ce soit en Ontario, au Manitoba ou dans les provinces atlantiques, ils ont été méprisés et attaqués de toutes parts. La gauche multiculturaliste anglophone actuelle qui voue un ressentiment indescriptible pour le Québec francophone devrait se regarder dans le miroir avant de lancer d’impossibles sornettes. Les Canadiens français incarnent une minorité ethnique − oui nous en sommes une – menacée et nageant dans une mer anglophone nord-américaine assimilatrice. Avec le métissage et l’immigrationnisme, notre peuple se fragilise et pourrait, lui aussi, dans un avenir rapproché, devenir minoritaire sur sa propre terre natale. Notre folklorisation ou notre louisianisation risque de survenir. Si l’histoire de l’esclavagisme états-unien attriste autant cette gauche nanane, qu’elle se renseigne d’abord sur l’oppression de notre peuple – nous sommes probablement trop blancs et catholiques pour être pris comme exemple. La gauche régressive agit dans une optique de guerre culturelle, c’est-à-dire dans un axe révolutionnaire pour en quelque sorte abattre les fondements et les symboles de notre civilisation. Plutôt que de combattre ce mouvement, les partis politiques québécois qui se disent, sans rire, nationalistes (avec en tête la CAQ), l’accentuent par aplaventrisme et électoralisme.
La gauche pratique un terrorisme intellectuel qui place nos ancêtres parmi les tyrans de l’histoire…tyrans qui pourtant respectèrent les traditions et la culture des Autochtones et qui formèrent même des alliances avec eux. Des cancres fanatisés de gauche qui pataugent dans une folie loin d’être passagère et qui stipulent à qui veut bien l’entendre que la société doit faire fi de ses différences ethniques et de la notion de race ; que l’Humanité doit se draper d’un sans-frontiérisme gagagougou ; qu’une nouvelle forme d’être humain doit naître d’un métissage universel, en somme qu’une fraternité d’hommes sans visage, sans race, sans religion, sans opinion et sans jugement critique émerge, une espèce de patente à deux pattes endormie par une pilule du bonheur à la sauce huxleyienne. Un seul royaume, une seule unité, un bidonville global pour reprendre une expression populaire. Une vision politique à mourir de rire en sachant pertinemment que la gauche dessine son argumentaire et surtout entreprend ses actions dans un cadre racialiste et individualiste, en ramenant tout à la race : par ses constantes allusions au suprématisme blanc et au patriarcat, par sa défense des minorités raciales et religieuses, par son islamophilie, par ses appels aux quotas et à la discrimination positive. Bref elle classe la société et étiquette les gens…à son avantage.
Une civilisation occidentale qui se ramollit

L’infiltration de la gauche dans la civilisation occidentale, à l’origine timide et chirurgicale, c’est rapidement transformée en domination totale et complète. La gauche nous a en quelque sorte abruti et ce, en quelques décennies seulement. Le Québec, plus qu’ailleurs, fut secoué par ce progressisme maintenant déraciné ; une idéologie classique pro-travailleur et propeuple kidnappée par l’extrémisme et les groupuscules anarchistes comme les Antifas. La gauche a perverti l’identité des peuples, a participé (entre autres par l’implantation d’une laïcité radicale) à l’élimination progressive de nos traditions et a changé le visage de nos villes. La source de bien des maux que rencontrent le Québec réside dans les changements démographiques – l’anglicisation de Montréal et de Laval, les accommodements religieux, le sentiment d’insécurité, l’aggravation de la pauvreté et de la crise du logement, les ragots antiquébécois, etc. Il est désormais fréquent d’entendre, sur les réseaux sociaux et à la radio, des gens manifester leur honte d’être Québécois et d’autres exprimer leur déception devant l’état lamentable de ce que nous sommes devenus : sa mollesse, sa rectitude politique, son manque de fierté, son état pusillanime, son psittacisme grégaire, une dette publique qui a explosée, un fardeau fiscal qui étouffe etc. L’échec du modèle québécois était annoncé. Cette conjoncture sociétale est liée au travail de démolition de la gauche mondialiste qui a su, depuis plus de 50 ans, monopoliser l’espace public. Il ne faut ne pas tomber dans le piège de la haine de soi.
L’histoire a démontré notre force, notre courage et notre droiture collective. Nous incarnons un peuple ingénieux et autonome. Nos ancêtres l’ont prouvés. Ne nous autoflagellons pas inutilement – la gauche régressive s’en charge, elle, de manière hostile. Nous devons canaliser l’exaspération qui fulmine en nous et la diriger vers un patriotisme vibrant et classique. Il n’y a plus rien à attendre de la classe politique québécoise, déshonorante et décevante à tous les niveaux, ni des médias subventionnés à la solde du pouvoir. La médiocrité de nos politiciens actuels est à son zénith : plus que jamais, les citoyens voient en eux la corruption, de l’affairisme, de la partisanerie et un état de paresse intellectuelle ou de stérilité mentale. Leur comportement n’enthousiasme plus et enrage même les plus optimistes. Les Québécois du nouveau millénaire votèrent pour se débarrasser de Landry, puis de Charest, Marois et Couillard. Ce vote contestataire est le prix à payer pour une démocratie qui bat de l’aile et où les politiciens n’inspirent plus que le dégout. La gestion covidienne liberticide de Legault fera (espérons-le) du chef caquiste la prochaine victime du couperet populaire. La gauche a aseptisé notre société et lui a imposé son progressisme utopique, son immigrationnisme (impliquant un éloge rose bonbon à la diversité) et son corporatisme idéologique électoraliste, celui qui encourage la tyrannie de la minorité sur la majorité. Elle espère installer une réingénierie sociale.
C’est à la droite nationaliste de redorer l’image des institutions, d’écouter les cris de détresse du peuple, de redonner aux Québécois leurs droits et leurs libertés, de ranimer la flamme patriotique, de restaurer l’amour de la patrie. C’est à elle de rester droit comme un chêne et de se battre pour tous et chacun. C’est à elle de nous libérer de nos chaînes et de mettre fin au culte du mondialisme. Jusqu’à quand les Québécois toléreront une présence si abusive des gouvernements dans leur vie ? La Covid-19 nous aura exposé un plan de destruction des nations orchestré par les plus puissants; les banquiers, les multinationales et les grandes entités pharmaceutiques, ceux qui jadis étaient la cible d’une gauche humaniste convertie depuis en vire-capot asservi et en imposteur tordu. Le patriotisme est un phénomène inné et naturel ; une étincelle peut suffire à le rallumer. Mais le nationalisme civique que préconise péquistes, bloquistes et souverainistes est une fabulation de l’esprit, une erreur, un piège. Les partis soi-disant nationalistes sont bien souvent maudits par les nationalistes eux-mêmes – par exemples le Bloc québécois et la CAQ – et leur nationalisme électoraliste de fond de poubelle se classe dans la catégorie des fumisteries politiques. A quoi peuvent servir, si ce n’est que pour garnir le compte en banque de ses députés et de gangréner encore plus le monde politique, de tels partis qui ne font en réalité que trahir leurs électorats cibles et leurs partisans ? Pour durer en tant que nation, la majorité historique québécoise, autrement dit les descendants des pionniers de la Nouvelle-France, a à pratiquer et promouvoir une autre forme de nationalisme : le patriotisme canadien-français. Au travail les amis, rendons ses lettres de noblesse au Québec.
L’appétit vient en mangeant, dit-on. Ce dicton s’applique au mouvement woke : plus la société lui donne raison et se soumet à son crétinisme, plus les wokistes en redemanderont. Conclusion ? Elle ne doit plus nourrir la bête, ne plus lui accorder aucune importance, l’ignorer, ne plus jamais se plier à ses caprices…tout en se bidonnant de ses singeries. La droite nationaliste doit être à l’avant-plan dans cette renaissance identitaire, dans cette lutte culturelle, dans ce refus d’une nouvelle normalité gauchiste liberticide. La crise covidienne aura servi d’accélérant à ce désir de domination. La droite nationaliste doit être un bouclier face aux dérapages gauchistes, être celle qui mène la barque, celle qui chante les louanges des traditions et du patrimoine. Le déclin du français au Québec a de quoi nous alarmer et nous émouvoir. Ici survient la réappropriation de notre culture et de notre histoire par le biais de la lecture; la valeur intrinsèque pour notre peuple de la [re]découverte des grands classiques littéraires, d’abord français et québécois, et de ceux hérités de la civilisation occidentale. Nos racines, nos liens filiaux et nos appels à la liberté. Il faut insister pour que tôt, les Homère et les tragiques grecs, Molière, Tocqueville, Dumas, Verne, Hugo, Buies, Rumilly, Groulx, Orwell, Falardeau, etc. deviennent les livres de chevet de nos jeunes.
La jeunesse, celle qui d’ordinaire rêve, peut être aussi la cible d’un fanatisme qui rapidement la lobotomisera. La jeunesse, c’est notre avenir, c’est l’image du futur. Le nouveau monde que plusieurs souhaitent nous infliger implique l’abandon des enfants à l’État par les parents ; que les enfants lui appartiennent pour en faire des robots, des esclaves, de bons soldats dociles − un peu comme la « pédagogie » covidienne qui dans les écoles, a des apparences d’entraînements militaires. C’est la lutte des classes version 21è siècle : réduire à néant la classe moyenne et les petits entrepreneurs pour que les plus puissants s’enrichissent et contrôlent absolument tout. Nous sommes selon toute vraisemblance dans une sorte d’oligarchie ploutocratique. Une bien-pensance, celle qui muselle toute parole jugée non-conforme, celle qui avec l’aide d’une police de la pensée veut, par son laser ardent ou son gel paralysant, restreindre et autocensurer la libre parole citoyenne. La liberté d’expression s’avère être l’acte fondateur d’une société dite libre et démocratique. Elle est la plus pure des libertés puisqu’elle engage une personne à respecter et à accepter toute opinion antinomique, donc opposée aux siennes, contraire à son système de valeurs. Mais notre démocratie a été volée par une petite clique puissante et une classe politique, qui sous l’égide de Legault et de ses apparatchiks, ont souillé notre âme collective. Un gouvernement québécois bourré de menteurs compulsifs pratiquant un copinage exaspérant connu de tous ; une formation caquiste qui ne raisonne qu’en fonction de la prochaine élection. Rien n’émanant d’elle n’est sincère. Quand gouverner devient un agenda électoraliste, quand gouverner devient un automatisme, quand gouverner n’a plus de sens moral.
Le Québec nage dans un mélange de burlesque et de démence. Nos décideurs abusent de leurs pouvoirs. Le Québec legauien s’est avéré être une dictature sanitaire des ligues majeures, mais bien avant cette crise politique sans précédent, son destin, ponctué de tartufferies politiciennes et d’arrivistes ponctuels, était tout tracé. Par son machiavélisme et son intelligence stratégique, la gauche mondialiste s’est emparée des rênes de notre patrie pour en faire son joujou. Elle a longuement préparé son ascension au pouvoir. Elle a entraîné notre société dans son délire socialiste et immigrationniste. Avec les années, son imperméabilité doctrinaire nous a conduit à une mentalité remplaçiste encouragée par le patronat et même par l’Église catholique qui voit dans l’immigration l’arrivée potentielle de nouveaux fidèles.
Le peuple aura le dernier mot. C’est lui qui choisira le chemin à prendre, celui de la liberté et du patriotisme ou celui d’une patrie vidée de son sang historique, une patrie abandonnée à une gauche régressive impitoyable et à des organisations supranationales. Le patriote devra trouver en lui cette force surhumaine, celle qui autrefois alluma le cœur de milliers de Canadiens français, celle qui illuminera les yeux de nos frères et sœurs. Une énergie contagieuse puisée dans l’héritage laissé par nos pères et nos mères. S’inspirer de ceux qui d’en-haut nous regardent avec amour pour que le peuple que nous chérissons brille à jamais dans le firmament étoilé des nations du monde
2 Responses
Excellent texte comme toujours.
Un texte qui paraîtra probablement dans Le Harfang un jour.