Les images étaient bouleversantes, les mots nous manquaient : la ville de Québec était témoin d’une tuerie sans précédent qui nous rappelait qu’aucune ville n’était à l’abri d’un tel chaos. Peu importe les raisons derrière l’attentat, il n’y a aucune circonstance atténuante, aucune justification, aucun compromis à faire : nous devons dénoncer une violence qui, hélas, se multiplie de plus en plus en Occident.
Notre société se définit d’abord par ses principes démocratiques et par la place accordée aux libertés individuelles. L’un d’elle, la liberté d’expression, est la pierre d’assise sur laquelle repose la civilisation occidentale. Elle fût chèrement acquise par nos ancêtres qui se sont battus pour y avoir droit.
L’incident malheureux de dimanche dernier est dramatique sur le plan humain mais il ne doit jamais remettre en question notre capacité à nous exprimer librement et sans contrainte. Déjà depuis quelques jours, les politiciens osent nous mettre en garde sur ce que nous devrions dire ou écrire – on pense ici évidemment à certains enjeux tabous comme peuvent l’être l’immigration et l’islamisme.
Le Premier ministre du Québec Philippe Couillard souhaite « mieux choisir les mots, qui peuvent unir, guérir ou diviser, ou blesser » alors que le chef péquiste, Jean-François Lisée, soulignait, lui, « qu’un changement de ton s’imposait ». C’est ici qu’interviennent la rectitude politique, la censure et l’autocensure. Le 21e siècle est le siècle où le mondialisme a pris du galon et où d’importants changements démographiques se produisent. Le visage de nos grandes villes se transforme. C’est pourquoi la liberté d’expression garde toute son importance. Les peuples de souche européenne ont un devoir de mémoire et peuvent, s’ils le désirent, critiquer les phénomènes qui bouleversent leur mode de vie. Nous pouvons critiquer l’islam ou plus généralement, le mondialisme (et ses dérivés que sont l’immigrationnisme et le multiculturalisme) sans pour autant paraître racistes, islamophobes ou avoir à se taire.
Pour ne pas attrister davantage la communauté musulmane qui pleure encore légitimement ses morts, on imposera de la retenue, on voudra, pour l’avenir, éviter toute forme de critique lancée à l’endroit de l’islam ou d’autres communautés culturelles. La liberté d’expression nous amène, justement, à sortir des sentiers battus. Elle permet, dans les limites proposées par les différentes législations, de débattre sainement mais aussi vigoureusement tout en sachant que nous devons respecter certains cadres juridiques. Elle est un signe de santé collective et vouloir la restreindre pour ne pas déplaire à tel ou tel groupe est mettre un pied sur un terrain miné. Est-ce que la Charte des droits et des libertés n’est qu’à géométrie variable ? Est-ce que le multiculturalisme canadien enchâssé dans la constitution est inattaquable ? La classe politique a peur d’être la proie de mille et une étiquettes. Elle regarde donc ailleurs.
Plusieurs leçons sont à retenir de cet attentat : la violence n’a pas sa place et ce peu importe les circonstances et la liberté d’expression, quoi qu’il advienne, doit être là pour rester, c’est-à-dire qu’elle doit être intégrale et assumée. Il n’y a pas de compromis à faire.
Toutefois, la classe politique actuelle, empêtrée dans le mondialisme jusqu’au cou et influencée par certains lobbys gauchistes, joue les matamores et n’hésite pas à condamner le patriotisme : elle limite donc peu à peu nos libertés.
2 Responses
Tu as raisin pour la liberté d’expression , mais il fait faire attention entre fait et impression , ce que pluckers font .
Plusieur