Reconstruire un peuple

Reconstruire un peuple

Le peuple canadien-français s’efface peu à peu. Les contre-coups du multiculturalisme canadien et notre déficit patriotique font que progressivement, cette nation jadis si noble et tenace, suit le même chemin que la civilisation occidentale, c’est-à-dire celui de l’autoflagellation et de l’autodestruction.

La gauche mondialiste a ramolli les peuples de souche européenne. Elle a, depuis des décennies, dessiné le monde à son image. L’aseptisation de la société et la rectitude politique accentuent notre soumission au totalitarisme gauchiste. Le wokisme, forme extrême du gauchisme, ne fait pas qu’affaiblir notre peuple ; il mine sa volonté de survivre. Nous nous ne redresserons qu’en formant des esprits libres qui sauront résister aux attaques des adversaires de la nation et en insufflant à la population, et tout particulièrement à la jeunesse, un sentiment de fierté. C’est se souvenir, s’émerveiller, vouloir perpétuer l’héritage laissé par nos valeureux ancêtres. La question démographique constitue notre priorité absolue. Sans un revirement prochain, toute législation nationaliste du type Loi 21 ou Loi 101 n’aura qu’un effet temporaire et esthétique. Un changement de peuple amène de nouvelles mœurs politiques, de nouvelles pratiques, de nouvelles idéologies qui entreront éventuellement en conflit avec les fondements et les besoins de la nation canadienne-française. Nous serons qu’un peuple parmi tant d’autres, notre force de frappe se verra réduite au minimum. 

Cette gauche régressive s’est infiltrée partout. Elle a inculquée la haine de soi et célèbre les joies de la diversité. L’immigrationnisme, devenu incontrôlable, se poursuivra, s’aggravera même, si les nouvelles générations y adhèrent pleinement. Nous devons changer les mentalités. Si nous ne pouvons rien espérer de la classe politique, les nationalistes devront investir chacune des sphères de la société pour pouvoir, de l’intérieur, bousculer les consciences et stopper notre suicide collectif. Aussitôt que les élites engageront un discours patriotique, les politiciens et la population emboîteront le pas. L’éducation n’a toutefois pas échappé au mal gauchiste. En tant que peuple, retrouver une éducation véritablement patriotique n’est plus une option ; c’est un devoir, une obligation. La jeunesse canadienne-française est celle qui permettra ou non à notre peuple de déployer ses ailes.

Nous sommes dans une guerre culturelle épique. Le biais prescrit par les élites actuelles a contribué à modeler un nouveau monde. Le conservatisme et le patriotisme ne surent pas contrecarrer cet assaut. Le vainqueur triomphera de l’esprit collectif puisque son idéologie se répandra parmi des élites qui en mènent large. Des élites qui se draperaient de nationalisme entraîneraient une réaction en chaîne. C’est pourquoi les patriotes doivent persévérer et investir les diverses sphères de la société ; ainsi le mondialisme sera progressivement délaissé et le nationalisme canadien-français retrouvera son aplomb. Les élites rassemblent toute personne ou tout groupe susceptible d’influencer la société. Elles détiennent le pouvoir, qu’il soit politique, économique ou intellectuel – les médias traditionnels, la classe politique, la haute fonction publique, les syndicats, les juges, les intellectuels, les chaires universitaires, le patronat, le milieu bancaire, les grands financiers et les multinationales forment le cœur décisionnel d’une civilisation. Elles souhaitent pour le moment l’élaboration d’un socialisme planétaire, d’un État mondial de type orwellien. Notre sort n’est pourtant pas encore scellé. 

Mais comment réussir à introduire une dose de patriotisme à une jeunesse soumise au diktat autoritaire de la gauche mondialiste ? Interrogation complexe, s’il en est une. C’est d’abord par son développement intellectuel, à travers son cheminement scolaire et l’influence de son milieu immédiat, qu’elle pourra nourrir son âme et son cœur d’éléments qui seront pour toujours imprégnés en elle. C’est vivre en français dans un environnement d’essence catholique propice à l’amour des siens et dans lequel le passé devient une source de fierté et d’inspiration. Il s’agit d’envoyer aux poubelles le culte de la diversité tiré du multiculturalisme, doctrine politique qui place entre autres l’immigrationnisme et le sans-frontiérisme à l’avant-plan, puis de valoriser l’ancêtre canadien-français et l’épopée canadienne-française. Notre nation, enracinée en ce pays depuis plus de quatre siècles, doit susciter l’émerveillement des descendants des pionniers de la Nouvelle-France qui rapidement manifesteront l’envie de continuer cette belle aventure, reconnaissant qu’il subsiste en eux-mêmes quelque chose d’unique, une identité propre qui mérite d’exister intégralement. Pour se rendre à un tel niveau de confiance, il faut forcément savoir d’où nous venons et qui nous sommes – un peuple catholique de culture française qui a su naviguer dans les tempêtes, manœuvrer en temps difficiles, qui a en bref survécu malgré la douleur, les défaites, les menaces d’assimilation et un comportement parfois pusillanime. L’école sera à la base de ce patriotisme renouvelé.

L’école québécoise de demain

Du primaire à l’université, l’éducation devra se vivre à l’intérieur d’un prisme nationaliste d’où émergera des citoyens engagés, débrouillards, solidaires et doués d’une culture générale à toute épreuve. Des gens respectables qui sauront fonder des foyers canadiens-français et fortifier notre place au soleil. Un Québec capable de s’autosuffire en ne dépendant plus des autres, un Québec entreprenant, cultivé et travaillant. Une formation obligatoire axée en premier lieu sur l’apprentissage méticuleux de la langue française, de notre histoire nationale, de notre culture (particulièrement la littérature québécoise et française mais aussi la découverte de la civilisation occidentale par notamment la philosophie grecque et les œuvres classiques) et des principes élémentaires des mathématiques, de l’économie, de la science et de l’informatique. La pratique du sport pourra compléter le cursus normal de l’enfant et de l’adolescent. C’est un esprit sain dans un corps sain, pourrait-on dire. L’apothéose du « nous » et des connaissances générales et la fin d’une pensée mondialiste gnangnan nivelant vers le bas et favorisant la loi du moindre effort ; l’abandon d’une pensée unique qui interdit les débats, qui dévalorise la nation et le catholicisme et qui déconstruit notre monde en prônant par exemples la réécriture de l’histoire, la disparition de nos traditions et de principes millénaires comme la famille.

Une telle conception de l’école impose que le corps professoral soit animé d’une passion pour le Québec et pour la jeunesse. L’enseignant blasé embourbé dans le syndicalisme bobo doit devenir une relique du passé, un mauvais souvenir. L’enfant doit percevoir dans les yeux de son enseignant le feu sacré pour son sujet ; celui qui enseigne l’Histoire ne doit pas être celui qui la veille enseignait l’anglais ou l’art plastique puisque nous parlons ici d’un enseignant volatile, sans spécialisation qui ne fait que répéter des platitudes et des généralités, c’est le diplômé en éducation qui connait bien des choses mais qui est bon en rien. Pour enseigner efficacement l’histoire du Québec, le passionné doit l’emporter sur celui qui ne fait que réciter et lire un manuel scolaire ; un enseignant enthousiaste et chevronné capable d’intéresser et de rendre captif un élève qui de lui-même deviendra curieux. Un mauvais professeur d’histoire créera dans l’esprit de la plupart des élèves un sentiment d’indifférence voire de rejet vis-à-vis l’histoire. La qualité de l’enseignement engage le jeune à apprécier puis à persévérer. Nous avons tous personnellement rencontré de ces professeurs éteignoirs. L’école québécoise du futur aura à outiller les esprits d’un nationalisme intègre et seulement des enseignants solidement imbibés de l’amour de la patrie devront se présenter devant les jeunes. C’est encore plus vrai lorsqu’il s’agit d’enseigner notre histoire et notre culture populaire. Cette philosophie, simple à priori, demandera pourtant un virage à 360 degrés car aujourd’hui le désastre se dresse sur nos institutions scolaires. L’école n’est plus un lieu de savoir mais un laboratoire mondialiste qui robotise les jeunes.

A l’heure où le virus chinois a changé nos habitudes, les parents patriotes et libres doivent envisager de soustraire leurs enfants du pouvoir d’une école atteinte de sanitarisme et de gauchisme mondialiste, une école militante qui crétinise et forme des cerveaux faibles et soumis à un État qui deviendra leur Sauveur, leur guide spirituel, leur alter ego, celui sur qui la vie dépend. C’est répliquer en levant le ton devant les dérapes idéologiques, en se liguant contre une direction d’école trop politiquement correct ou en se faisant voir dans les médias et sur les réseaux sociaux. L’école québécoise de demain prendra donc forme si nous le voulons bien. La gauche a depuis 50 ans tissé sa toile, mais sa toute-puissance a des limites. Peu à peu le patriotisme (mais aussi le traditionalisme et le conservatisme) illuminera à nouveau le ciel si les patriotes s’unissent, captent positivement l’attention, enrichissent le débat public et œuvrent ensemble à combattre les abus des mondialistes en les définissant et en exposant les ravages qu’ils occasionnent – que la gauche mondialiste n’offre rien d’autres que la destruction et la décadence. Ils doivent s’élever et proposer une vision qui restaurera une civilisation occidentale qui fut jadis la plus prestigieuse, celle du progrès et du génie humain. Les peuples occidentaux comprennent que leurs pays, leurs histoires et leurs traditions constituent le firmament de l’Humanité ; instinctivement et avec le recul historique nécessaire, ils se savent bons et grands. Leur nature occidentale est à présent enfouie, cachée, elle qui a été endormie et paralysée par une gauche qui a su conduire à la perfection son opération politique. Le réveil est possible et peut-être pas si lointain. Les patriotes doivent, nous l’avons dit, se relever les manches. Leur message doit faire son chemin dans la société. L’immigration de masse, autrefois sujet tabou, est devenu un enjeu politique par l’entêtement de milliers de patriotes qui surent installer le débat ; un article par ici, une capsule vidéo par-là, un Gilles Proulx ici, un Mathieu Bock-Côté par là.

Si la gauche mondialiste cultive une propagande répétitive et parfois subliminale pour accomplir sa domination, la droite patriote doit l’imiter. L’idée d’une école québécoise du futur doit s’inscrire dans ce tapage continu au même titre que la critique de l’immigrationnisme canadien. Cette nouvelle école s’accompagnera de la liberté académique et de la plus fondamentale des libertés, celle d’expression. Un Québec sans censure qui en finira avec une pensée unique despotique et qui insufflera la soif de la connaissance, du débat et de l’analyse. La gauche radicale et le covidisme ont créé un déficit démocratique et d’opinions en minimalisant et bafouant l’importance d’échanger des d’idées et de questionner les autorités. Une société dite démocratique et libre refusera l’ostracisation ou la mort publique d’une personnalité qui sort du cadre établi. L’école est le terrain de jeu des idées, l’espace réservé et conçu pour animer les discussions et refaire le monde. L’État québécois devra cesser le financement de tout établissement qui se fermera comme une huître et qui jouera les fiers-à-bras idéologiques – à l’exemple des universités actuelles, refuges des wokistes et des marxo-léninistes qui rêvent à notre soviétisation et qui pour faire avancer leur agenda anarchiste préconisent l’exclusion des opposants, la menace, la peur, la violence psychologique et physique et tout autre mesure liberticide.

L’école a aussi la responsabilité de revaloriser les symboles identitaires de la nation et du monde occidental avec en tête ceux du christianisme : de la langue française aux fêtes religieuses du calendrier catholique en passant par nos drapeaux et emblèmes (le Fleur de Lys duplessiste et le Carillon Sacré-Cœur), la croix catholique, notre folklore, notre flore et notre géographie. Dans un contexte où la laïcité extrême fait force de loi et où les églises se vident, les symboles religieux ne doivent pas être pris en tant qu’instruments de piété ou de croyances mais bien comme pièces de notre patrimoine et de notre histoire, comme des trésors, comme valeur sentimentale au même titre que les photos ou les objets d’une famille qui se transmettent de génération en génération. La sauvegarde de notre patrimoine devra devenir un automatisme, une obsession nationale, toute église abandonnée puis détruite un signe de lâcheté. Faire table rase sur notre passé comme le souhaite le wokisme est la dernière étape avant notre disparition ou du moins, notre louisianisation.  

La mise en relief de notre histoire nationale sera une composante essentielle de l’école de demain ; Champlain n’est pas le nom que d’un pont ou d’un quartier touristique de Québec, Maisonneuve celui d’un collège ou d’un hôpital et Lionel Groulx d’une station de métro. Si la culture états-unienne s’imprègne avec malheur dans nos habitudes, le patriotisme de nos voisins du sud est, lui, une source d’inspiration. L’états-unien typique connaît l’histoire de son pays, les évènements qui la définit, les personnages qui traversent la ligne du temps. Chez nous, les plus grands personnages de notre histoire sont pour la plupart des inconnus…et imaginez ceux qui eurent un impact plus modeste. Avec l’école de demain, le jeune qui termine son parcours scolaire élémentaire obligatoire – le secondaire – sera abreuvé de patriotisme et conservera en lui l’image et le prestige du régiment Carignan-Salières, de la victoire de Fort Carillon, de Ludger Duvernay, de François-Xavier Garneau, d’Honoré Mercier, de Félix Leclerc, de Daniel Johnson père, etc. Voici une vision groulxienne du héros canadien-français. Une histoire exprimée sans esprit revanchard ni défaitisme. C’est en restant debout et en se montrant digne que jeunes et moins jeunes joindront les rangs du patriotisme, et non pas en pleurnichant ni en pointant du doigt tel groupe, tel personnage ou telle fatalité.

L’école mais aussi nos milieux de vie doivent évoluer. Des bibliothèques inondées d’ouvrages d’auteurs de chez nous et qui racontent la Nouvelle-France, le Québec, la France et la culture gréco-romaine, celle de nos racines. Retrouver le plaisir de la lecture et de la réflexion. Redonnons une deuxième vie aux immeubles patrimoniaux laissés à l’abandon en les transformant en bibliothèques et en musées nationaux que visiteront une jeunesse avide de connaissances et de beautés. En faire des sorties scolaires ou parascolaires d’une richesse intellectuelle insoupçonnée. Revitalisons les quartiers historiques et célébrons notre patrimoine bâti et immatériel. 

Le nationalisme canadien-français doit reprendre sa place

La Révolution tranquille a changé le Québec. Elle fût bénéfique à quelques égards car le Québec prenait enfin le contrôle de son économie et se donnait les outils pour s’épanouir culturellement et financièrement. Si une certaine gauche s’avérait sincère dans ce grand déploiement, elle fût éclipsée par une autre gauche, radicale celle-là, plus socialiste, plus mondialiste, plus hypocrite. Le Québec actuel suit la tendance occidentale et cette gauchisation antipeuple, par son mondialisme autoritaire, devient hors de contrôle. D’une inévitable laïcité bon chic bon genre aux allures bourgeoises qui était une suite logique à notre évolution collective, les forces mondialistes québécoises copièrent alors un modèle français de la laïcité totale qui travestit la signification réelle de la séparation entre l’État et la religion. Cette forme de laïcité se veut excessive puisqu’elle cherche surtout à neutraliser et démoniser le christianisme. Le retrait du crucifix de l’Assemblée nationale du Québec en est une illustration récente. Mais cette manière de dépolitiser la religion et de la sortir de la vie publique ne fonctionne pas. La laïcité n’a pas empêché l’islamisation d’une France en pleine débâcle. Elle contribue plutôt à l’émergence des autres religions et participe à l’anéantissement de notre propre identité historique, celle d’un peuple canadien-français de naissance catholique. La présence de nos symboles historiques, religieux ou non, doit habiter nos établissements scolaires et publics. Renier notre passé, même s’il peut être imparfait, c’est s’effacer. Seul un nationalisme canadien-français décomplexé arrivera à arrêter les ennemis de notre mémoire collective. Le catholicisme non pas comme pratique religieuse et pieuse mais comme élément distinctif et traditionnel aura droit à l’estrade d’honneur dans l’école de demain. L’élève saura que le Québec fût érigé sur des assises catholiques.  

Le multiculturalisme canadien importe bien des maux à un Québec particulièrement isolé. Il a fait ressortir des lacunes majeures dans l’apprentissage de notre histoire nationale, conséquences d’un système d’éducation corrompu intellectuellement qui nous gruge jusqu’à la moelle. L’éducation doit être la pierre angulaire de la nation canadienne-française. Le radicalisme gauchiste se remarque par sa morale artificielle, sa logique partisane et son emprise d’un milieu scolaire qui sabote l’apprentissage de nos jeunes. Elle prédispose aux procès historiques, à condamner arbitrairement (et non à expliquer) et à soumettre les nationalistes. Elle redessine l’histoire de telle sorte qu’elle confond fantasmes et réalité. Elle se spécialise dans un sophisme caricatural qui derrière des allures grotesques et inoffensifs se cache une machine de guerre cruelle bien huilée car oui, cette gauche est sérieuse et non anecdotique. Elle déboulonne des statues, vandalise des monuments et ose même réécrire le passé ; sa tactique fait boule de neige, les grandes organisations se pliant à ses caprices par peur et aussi par respect de l’idéologie dominante. Sa rhétorique fit par exemple de la ville de Montréal un territoire Mohawk non-cédé, affirmation gratuite et controversée qui a convaincu le Canadien de Montréal dans un cas classique d’une équipe de sport professionnel qui signale sa vertu et s’agenouille devant le wokisme. C’est ici qu’apparaît la dimension vitale pour nous d’une éducation de qualité permettant de réfuter ces tartufferies. Une population attentive et bien au fait de son histoire ferait un pied-de-nez sarcastique à cette gauche qui rapidement serait mise en échec ; une gauche à la recherche de la Vérité, sa Vérité, qui fait l’apologie des minorités ethniques face à l’homme blanc oppresseur en empruntant mille et un raccourcis intellectuels pour sensibiliser et émouvoir dans le seul but d’imposer ensuite brusquement ses idées. Cette gauche exploite le manque de connaissances historiques du citoyen qui laisse aller les choses par désintérêt, par dégoût du monde politique, par la netflixisation d’une société affaiblie (par le confort et par 50 années de gauchisme) et par la dure réalité du travail et d’une routine familiale de plus en plus folle. Elle revendique le droit de rédiger à nouveau l’histoire ou de la rejeter lorsqu’elle ne correspond pas à ses objectifs.

Notre survie identitaire passe par une approche pragmatique et sans flafla de l’éducation. Les élites la détournent, hélas, à leur avantage. Les patriotes devront se battre pour arracher ce pouvoir de leurs mains. Un peuple sans histoire est destiné à mourir, dit le dicton. Un peuple a besoin de repères identitaires pour se réconforter, se rassembler, pour exister. La situation actuelle nous en éloigne. C’est à nous de réagir et d’édifier une éducation nationaliste efficace qui déploiera avec rigueur l’esprit critique. Mais en 2021 le système d’éducation québécois s’oriente à travers une lunette qui interdit toute critique des minorités et qui culpabilise un homme occidental moderne coupable par association de colonialisme et d’impérialisme. Un système qui programme des jeunes à une idéologie politique qui ira même jusqu’à embrasser l’islamisme ou du moins le sous-estimer – où les pratiques les plus barbares et misogynes que peuvent être les mutilations génitales, les mariages forcés et les crimes d’honneur sont tolérées. Pour ces jeunes, la charia ne sera qu’un mode d’expression admissible dans le cadre d’une Charte des droits des libertés qui accorde une liberté religieuse complète aux minorités ethniques ; une Charte à géométrie variable à l’exemple de la crise covidienne qui fût liberticide à bien des niveaux. Une ambiance malsaine s’est installée tout particulièrement dans les campus universitaires devenus le berceau de ce marxisme culturel. Transgresser le code politique reconnu se transforme en une excommunication prochaine ; ils seront des dizaines à discréditer et calomnier haut et fort dans les médias celui qui aura osé le contourner. Il y a parfois même de la surenchère gauchiste provoquant des guerres intestines ; la gauche qui mange la gauche. La rectitude politique s’aggrave en n’accordant la parole qu’à celui qui s’identifiera à la sainte pensée unique. Un nid propagandiste de la maternelle à l’université.

L’école du futur doit s’écarter d’une bien-pensance gauchiste à l’image du programme Éthique et culture religieuse. Dans un but de rapprochement naïf entre la culture dominante et celles des minorités ethniques, ces cours se voulaient en réalité un endoctrinement pur et simple au multiculturalisme, les diverses religions y étant arborées sous un aspect sympathique. En cette ère de perdition et d’affaissement moral, le Québec (et l’Occident) est en crise identitaire. Notre déchristianisation a fait de nous un peuple sans boussole. Sans notre Foi chrétienne, celle qui guidait et coalisait notre petit peuple canadien-français, une partie de nous s’est brisée. Ce n’est ni par matérialisme ni par de nouvelles croisades laïques mais par une rechristianisation affirmée que se jouera, entre autres, notre salut éternel en tant que peuple − sans se soumettre de nouveau à l’Église et à ses dogmes, mais en installant un état d’esprit, une atmosphère au parfum de traditions.

Philosophiquement, nous sommes dans une lutte entre le Bien et la Mal ; une révolution mondiale antichristianisme d’une gauche luciférienne et des forces occultes (certains parleront de franc-maçonnerie, d’autres de sionisme, de milliardaires psychopathes, d’un cartel bancaire ou des grandes corporations) qui s’attaquent depuis plus de cinquante ans à nos institutions, à notre manière de vivre, à notre passé et qui ont infiltré comme dessert ultime l’Église elle-même. Sous une impulsion de faux modernisme, le concile Vatican II ébranla ses fondations qui, en ce 21e siècle, sont des plus chancelantes. L’Église doit elle aussi se ressaisir.

L’école de demain devra servir de tremplin à un renouveau catholique. Il ne s’agit pas de restreindre la pratique des autres religions, ni de tapisser les écoles de symboles catholiques, ni d’endoctriner de force les jeunes à coups de prières quotidiennes et d’enseignements religieux, et encore moins d’instrumenter l’éducation, mais de simplement rappeler d’où nous venons et qui nous sommes, tout en valorisant un catholicisme qui contrairement aux siècles passés pourra être critiqué et questionné. Ce recul critique face aux religions devient nécessaire dans un monde où le catholicisme n’est vu que négativement et où l’islamisme et le sikhisme apparaissent comme étant la normalité. Une vraie éducation patriotique et catholique donc, nullement artificielle et sans rechute mondialiste. C’est préparer le remodelage d’un système à présent dominé par une technobureaucratie investie d’une mission politique contre-nature et le remplacer par des humains fidèles aux siens et à la patrie. Mettre fin à un milieu scolaire sclérosé et disposé à sacrifier la jeunesse à des fins idéologiques. Le bien de l’enfant arrive très loin dans l’échelle des priorités des gouvernements ; des enfants sous tutelle d’une gauche qui s’applique à les embrigader ; des enfants qui n’ont pas atteint la maturité intellectuelle requise pour analyser, débattre et faire leurs propres choix.

La gauche prend le contrôle

L’école de demain devra contribuer à l’éveil des capacités analytiques et de l’esprit de synthèse de nos jeunes. Au préalable, les Canadiens français auront repris le contrôle de leur propre destinée. Le nouvel arrivant ne sera alors plus emporté par le communautarisme, celui prescrit par un multiculturalisme qui permet des zones de non-droit où la charia peut s’implanter et où la police n’intervient plus. Plusieurs mondialistes croient naïvement à une mixité sociale aux allures d’Imagine de John Lennon dans un exercice pédagogique où ils prétendent à tort que tous peuvent s’aimer et se comprendre. C’est de la pensée magique. Mais ce monde idéalisé abrite des réalités géopolitiques planétaires diverses, des endroits où les libertés sont annihilées, où la barbarie règne, où le djihadisme est quotidien, où la femme est une citoyenne de deuxième ordre. L’extrémisme religieux n’est par ailleurs que très peu abordé dans nos écoles. Pire, ces dernières poussent les jeunes à s’offusquer des amalgames qui peuvent jaillir à la suite par exemple d’un attentat terroriste. Voilà le viol d’un cerveau en formation qui se couronnera par la négation de l’islam radical et des impacts catastrophiques de l’immigration de masse. Un milieu scolaire qui manufacture une idéologie gauchiste mondialiste ayant la rectitude politique comme slogan. Des jeunes exposés à la déconstruction des conventions sociales à coups de propagandes bien ciblées.  

L’école de demain ira ailleurs. Elle enracinera sur leur terre natale des jeunes canadiens-français qui travailleront à redonner à leur patrie ses lettres de noblesse. Alors qu’elle a comme premier mandat de transmettre le savoir, elle est, depuis sa gauchisation, métamorphosée en arme politique par un Ministère de l’Éducation qui produit et répand le guide du parfait gauchiste intransigeant. Ce radicalisme se répercute notamment dans les établissements postsecondaires et aboutit à des bidules propagandistes particulièrement risibles…mais malheureusement bien réels[1]Ces outils moralisateurs révèlent une intransigeance idéologique de plus en plus répandue. C’est le pouvoir des minorités, c’est gérer par l’exception, c’est la transmission d’une pensée unique par des institutions. Cette apparence d’ouverture à la diversité peut sembler normale mais elle représente en réalité la rigidité d’une gauche qui veut le démantèlement de nos traditions. L’école, lieu d’apprentissage et de découvertes, et qui réclame de la détermination, de l’adaptation et de la patience – s’instruire amène des obstacles et de l’adversité – s’est réincarnée en dôme confortable dénué de conflits, d’échecs et de débats. Les émotions remplacent les connaissances. L’égalitarisme et l’hyper-catégorisation supplantent le sens pratique.

Les Québécois respectent les droits des minorités. Notre progressisme attire annuellement des milliers d’immigrants et fait de nous l’un des peuples les plus accueillants au monde. C’est ce qui rend absurde l’épithète de raciste lancée par les wokistes – et contrairement aux droits des francophones hors Québec qui furent constamment bafoués, les Québécois anglophones et allophones ont ici été, en tout temps, traités comme des citoyens à part entière. Nonobstant cette évidence, la propagande gauchiste continue à classer les Canadiens français parmi les salauds de l’histoire − nous avons le vilain défaut d’être blanc de tradition catholique. Une société mollassonne enlisée dans une espèce de maternisation spirituelle. Cette intoxication idéologique n’épargne donc pas les jeunes ni même les autres citoyens. La psychose covidienne orchestrée par les médias et la classe politique n’illustre-t-elle pas à elle seule ce nouvel ordre mondial où les masses s’écrasent devant les autorités ?

Une technobureaucratie s’est installée laissant peu d’espaces aux citoyens. La joute politique, la partisanerie et le manque de vision et de leadership lient bien souvent les mains de ministres d’Éducation qui se succèdent à la vitesse de la lumière. Les apparatchiks de l’appareil étatique disposent donc d’une latitude qui frôle l’excès de zèle. Si la gauche a su pénétrer et prendre le contrôle de l’État, d’autres groupes peuvent aussi s’inviter à la danse. Les écoles québécoises, largement légiférées, sont, pour le moment, somme toute épargnées par le phénomène du financement occulte. Il y a entre autres l’Arabie saoudite, pays rétrograde aux mains très longues, qui finance discrètement plusieurs établissements scolaires occidentaux. Ce financement vise d’abord à promouvoir positivement l’islam. Le milieu scolaire et les politiciens, aveuglés par les signes de dollars, se garderont bien de critiquer les agissements douteux d’un pays si puissants. Déjà en 2009, l’essayiste Bruce Bawer notait qu’

« il existait plus de 210 centres islamiques complètement ou partiellement financés par l’Arabie Saoudite, plus de 1 500 mosquées, plus de 22 collèges et presque 2 000 écoles pour éduquer les enfants musulmans, et ce, dans plusieurs pays non musulmans d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Océanie et d’Asie[2]. »

Dossier délicat, peu fouillé et peu discuté. La Chine communiste exerce elle aussi la même pression. Mais nous restons les bras croisés. Nous devrons par conséquent faire preuve de prudence et garantir la saine gestion et l’éthique irréprochable de l’école de demain.

Enseignants et intellectuels

Le métier d’enseignant s’accompagne de défis. La présence de plusieurs classes sociales et ethniques complexifie son travail. Tout enseignant s’y frottera un jour ou l’autre. Il constatera les tristes signes de la pauvreté. Instinctivement, ces témoignages quotidiens de la misère humaine le sensibilisera aux iniquités dans la société et confirmera, en quelque sorte, que la pensée de gauche véhiculée dans son parcours scolaire était la bonne. Une personne ne naît pas multiculturaliste ou mondialiste ; elle le devient. Elle a d’abord en elle l’amour des siens et cet instinct de conservation pour sa propre race, caractéristiques naturelles de tout être humain. L’école défait cette fidélité innée.

Les séquelles de la Révolution tranquille et de mai 1968[3], tous deux périodes fertiles en idées socialistes, se manifestent encore. Plusieurs intellectuels québécois se sont avisés et s’avisent toujours à lorgner vers la France, cette ancienne mère patrie qui est aussi un champ culturel d’exception. Les contemporains de ces mouvements ont su, par leur fracas, installer une nouvelle conception sociétale qui allait être poussée par des cohortes successives d’étudiants. Une évolution normale qui a été ensuite spoliée par les éléments les plus radicaux du gauchisme cosmopolite. Un enfant avalera hâtivement dans son cheminement scolaire la bouillie servie par cette gauche, à savoir que les religions s’équivalent et que de célébrer ses racines catholiques est un geste raciste. Un vent de gauche anticlérical balaya un Québec qui vit une déconfessionnalisation totale se faire, un clergé appuyant les postulats laïcisants et la création d’un ministère de l’Éducation qui dès lors allait contrôler le cheminement scolaire des enfants. La laïcité n’était qu’un laissez-passer à la persécution de l’Église par l’État. Ainsi au Québec les années 60 permirent un accès universel à l’éducation et une démocratisation de l’enseignement. La création des Cégeps et la reconfiguration du réseau universitaire réclamèrent de nouveaux cadres qui allaient prendre la forme voulue par une gauche en position de force.

« Les anciens collèges classiques négligeaient les sciences et les technologies, ainsi que de larges pans des sciences sociales et humaines. En recommandant l’abolition de ces collèges, le rapport Parent voulait tourner la page sur une formation alors basée presque qu’exclusivement sur la pratique du droit, du notariat et de la prêtrise. Le rapport Parent innove en proposant la création des Cégeps, ces établissements novateurs suscitant l’intérêt pour les études supérieures, y compris dans les filières non classiques, entraînant une hausse substantielle des inscriptions dans les universités[4]. »

La multiplication des domaines d’études, des facultés universitaires et du nombre d’étudiants post-secondaires emmenèrent l’éclosion des sciences humaines et sociales qui rapidement détrôneront, en influence, les matières traditionnelles. Une rupture idéologique frappa le milieu intellectuel et scolaire. Tandis que pour accéder à des programmes contingentés tels que le droit, la médecine et la finance, l’étudiant doit démontrer des aptitudes et de la rigueur, les programmes des sciences humaines et sociales réclament, eux, moins de restrictions et de balises. Les idéalistes, ces rêveurs caressant des chimères, prirent plus de places. Ils réfléchissaient à la psychologie et à l’évolution humaine, ils « pelletaient des nuages » pourrait-on dire. Le gauchisme est alors sorti des cercles privés et des clubs de discussions pour se propager exponentiellement. Les enseignants des sciences sociales et humaines sont de nos jours issus de ces souches d’étudiants. Ils perçoivent cet enseignement comme la Vérité absolue. Ce Québec des années 60 et 70 qui rimait avec nationalisme extraverti s’est muté en un socialisme liberticide qui s’est épris du culte de la diversité ; d’un nationalisme émancipatoire à un nationalisme strictement civique. L’évolution habituelle d’une opinion – exposer son idée, la tester dans un débat et parcourir des ouvrages qui pourraient la confirmer ou la réfuter – fait défaut dans ce milieu où sortir des sentiers battus est risqué et amène pour plusieurs une mort sociale garantie. Le gauchisme antinationaliste incarne désormais la seule référence académique.

Si la gauche québécoise a apporté certes des avancées sociétales significatives, sa vénération pour le socialisme, le marxisme et même le communisme a de quoi inquiéter. Éternelle insatisfaite, elle n’espère qu’un monde toujours plus à gauche. Si la France nous influence grandement, le Québec ne peut échapper aux grands courants états-uniens. Leurs universités sont pilotées par une gauche qui sème les divisions et la terreur. Elles se radicalisèrent et menèrent aux Antifas, au wokisme et à l’écosocialisme. Notre proximité territoriale avec les États-Unis apporte évidemment des avantages économiques et technologiques. Si l’américanisation du Canada anglais ne fait plus de doute, le Québec, par sa langue et sa culture, tente de résister. Une idéologie dominante traversera néanmoins les frontières. Celle à la mode s’obstine à juger le passé avec les normes du présent, à glorifier des minorités ethniques supposément oppressées, à chanter les louanges de l’immigration massive et à intensifier notre étatisation. Elle s’enfarge dans son hypocrisie en critiquant un capitalisme qui a pourtant apporté un important progrès social. Des gauchistes qui seront ceux qui achèteront le nouveau gadget en vogue, des vêtements griffés et des cafés haut de gamme. 

L’éducation nationaliste s’insère dans un renouveau nationaliste

L’intégration de notre jeunesse à un nationalisme canadien-français se fera, on l’a vu, par l’éducation. Nos enfants, le futur de notre nation bien aimée, doivent s’imprégner d’un devoir de loyauté et de mémoire vis-à-vis sa race. Rattachée à une baisse significative de l’immigration, la transmission de notre histoire et de notre culture favorisera l’intégration de ces quelques immigrants qui auront décidé de s’implanter volontairement sur cette terre catholique et française plutôt que de percevoir le Québec comme étant une province canadienne ordinaire, autrement dit, un satellite du gouvernement fédéral, où rien ne distingue Montréal de Toronto ou Vancouver. Un peuple qui dégage de la confiance et du patriotisme ne fera aucun compromis concernant son avenir et sa culture. L’éducation en est la base même. L’État y jouera un rôle important, celui de catalyseur.

Un État québécois efficient serait en principe minimaliste. Il n’axerait ses actions que sur les éléments essentiels à la continuité et à l’épanouissement de notre nation. Si évidemment la loi et l’ordre (forces policières et militaires, système de justice, droit civil, etc.), la gestion des infrastructures (ponts, routes etc.) et l’établissement d’un système de santé humain disponible à tous sont des principes indiscutables, d’autres forment l’ABC d’une nation isolée et menacée comme la nôtre : une politique d’immigration restrictive contribuant à la préservation du caractère distinct de notre peuple, des frontières étanches, se préoccuper de notre patrimoine et de notre culture (musées, bibliothèques, etc.) et l’implantation d’un système d’éducation véritablement nationaliste où les parents seront des alliés. L’éducation n’est pas que l’apanage de l’école, les parents doivent aussi y contribuer et agir comme chiens de garde. Ils doivent surveiller les décisions d’un État qui en est venu à imposer une idéologie plutôt qu’à instruire.

L’éducation symbolise la réussite et la grandeur d’un peuple. Elle permet son développement intellectuel, s’avère être la clé de son épanouissement culturel et dynamise sa créativité. Des idées nouvelles surgissent. Des entreprises naissent. Le talent se déchaîne. La prospérité se pointe. Tous veulent améliorer leur qualité de vie. Un travail décent le permet. A titre individuel, le moyen le plus efficace de lutter contre la pauvreté est de se scolariser. Collectivement, la logique est la même. Un peuple instruit aura les compétences et les mécanismes indispensables à son enrichissement. C’est une roue qui tourne : l’éducation amène une prospérité collective et cette prospérité amène le financement du système d’éducation. Pour rénover et bâtir des écoles, des collèges et des universités. Se forger des programmes éducatifs performants et modernes. Prioriser l’éducation permet aussi à un État de bien se positionner dans la nouvelle économie du savoir. L’éducation a un rôle dans la psyché collective. La raison s’y élève. Sans culture politique ni faculté de raisonnement, un peuple est destiné à la soumission et au despotisme. « L’ignorance tue la liberté ; l’instruction lui donne la vie en tuant la superstition » disait le grand Honoré Mercier[5]. L’ancien premier ministre québécois précisa ensuite sa pensée par ces quelques phrases :

« L’instruction élémentaire, c’est la première nécessité d’un pays […] Aux constitutions comme aux édifices, il faut un sol ferme et nivelé. L’instruction donne un niveau aux intelligences, un sol aux idées. L’instruction des peuples met en danger les gouvernements absolus ; leur ignorance, au contraire met en péril les gouvernements représentatifs car les débats parlementaires, pour révéler aux masses l’étendue de leurs droits, n’attendent pas qu’elles puissent les exercer avec discernement. Et dès qu’un peuple connaît ses droits, il n’y a plus qu’un moyen de le gouverner, c’est de l’instruire[6]. »

L’éduction émancipe un peuple qui s’attachera davantage à sa patrie. Le nationalisme se vivra alors sainement. Les mondialistes en feront des cauchemars. L’école québécoise de demain sera celle des Canadiens français. Elle embrassera son histoire et sa culture en n’acceptant plus de se faire marcher sur les pieds par des minorités capricieuses qui réclament accommodement après accommodement. Elle échangera avec ses compatriotes francophones de partout au Canada pour qu’ensemble notre race se perpétue et évite une émigration malheureuse, comme celle du 19e siècle qui refaçonna la démographie nord-américaine. Elle aimera sa chère patrie. Se connaître. S’aimer. Lutter. Vivre.


[1] Sur ce sujet, je vous invite à lire le guide Des pratiques d’ouverture à la diversité sexuelle et de genre en milieu collégial et universitaire dont la version électronique se retrouve sur : chairehomophobie.uqam.ca.
Dépôt légal : 1er trimestre 2016 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada ISBN : 978-2-9815647-0-2.

[2] Traduction libre d’un extrait de Surrender, appeasing Islam, Sacrificing Freedom, Bruce Bawer, 2009, p. 52.

[3] Mai 68 est une période durant laquelle s’est déroulée en France une série de grèves générales et de manifestations. Ces événements furent déclenchés par une révolte de la jeunesse étudiante parisienne, puis gagna le monde ouvrier et la plupart des catégories de population du territoire français.

[4] Extrait d’un article de Georges Lehoux publié le 13 novembre 2013 et qui traitait des répercussions du Rapport Parent , document fondateur des multiples réformes à venir.
Source : actualites.uqam.ca.

[5] Source : Claude Corbo, Honoré Mercier « Discours 1873-1893 », Delbusso éditeur, 2015, p.102.

[6] Source : Claude Corbo, Honoré Mercier « Discours 1873-1893 », Delbusso éditeur, 2015, p.166.

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2 Responses

  1. Merci beaucoup Sylvain pour cette belle analyse. J’ai vraiment apprécié te lire!!
    Personnellement, j’ai toujours eu du mal à dire que je suis  »canadienne-française » Je préfère dire  »Je suis Québécoise francophone » et j’en suis très fière!! Je me sens envahie et j’ai l’impression que je ne peux rien faire contre cette situation. . . .

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